Village des Monts du Lyonnais situé à environ 3 kms au Nord-Ouest de Saint Symphorien sur Coise ; Pomeys s’étale sur le flanc d’un coteau couronné d’un grand bois de pins et bénéficie d’une exposition aussi pittoresque qu’avantageuse.
En effet, bien à l’abri des grands vents du Nord, il voit s’ouvrir largement devant lui, de l’Orient au couchant, le panorama assez exceptionnel d’un grand cirque de verdure.
L’origine du nom « Pomeys » rappelle l’existence, sur ce versant abrité, de vergers plantés de pommiers ; cette hypothèse explique sans doute le symbole des armoiries du village :
« le pommier, enroulé du serpent, le pied entouré d’un croissant,
de chaque côté de l’arbre à mi-hauteur, une étoile ».
D’autres prétendent que « Pomeys » signifie en direction de Meys.
Une tradition fait remonter les origines de la paroisse Saint Martin de Pomeys, au passage en ces lieux, au IVème siècle, de Martin alors évêque de Tours. De retour de sa patrie hongroise, et faisant route vers son évêché, le grand apôtre des campagnes aurait arrêté sa monture auprès d’une source qui depuis est intarissable et qui dès lors aurait pris le nom de « Font Saint Martin ». La légende dit même que l’on distingue encore sur la margelle de la fontaine la trace du bâton du Saint Voyageur et que le sabot de son mulet a laissé à tout jamais son empreinte sur un rocher tout proche.
L’église
L’église de Pomeys fut construite en 1860. Elle prit lieu et place d’une église primitive devenue trop petite. C’est un monument construit en pierres de taille joliment appareillées et le clocher est surmonté d’une flèche gothique couverte d’ardoise.
L’intérieur mérite une visite. Le style d’inspiration gothique est simple et dépouillé. De belles colonnes monolithiques surmontées de larges chapiteaux à corbeille supportent la charge des voûtes aux arcs en forme de mitre.
La Madone
En quittant l’église on peut, en empruntant le chemin du Péritord, monter en courte promenade jusqu’àla Madone. Unefois arrivé à la ferme du Royet, typiquement régionale avec ses allures de ferme forteresse, on remarque à gauche une esplanade en arc de cercle, juste à l’orée du bois.
Dans le mur de soutènement de la butte, une niche accueille une Madone. A sa droite, devant une voûte en plein cintre, est dressé un autel dont la table est une pierre tirée du bois proche. De petits bancs en pierres sont disposés en demi-cercle à quelques mètres en retrait.
La fontaine St Martin
Si ce point d’eau légendaire, en bordure du vieux chemin de Grezieu, s’appelle plus communément « La Fontaine aux Pigeons », une récente restauration a su lui conserver sa réputation de « Font Bénite ». La source jaillissante est en effet surmontée d’une croix en fer forgé scellée sur un fût en grès qui porte, sculpté en relief, une double évocation de celui qui est devenu le saint patron dela paroisse. Agauche, Saint Martin, évêque, est vêtu de l’aube, de la chasuble et porte mitre. A droite le centurion Martin, d’un coup d’épée, partage son manteau avec un mendiant agenouillé au pied de son cheval.
La Neylière
Au Sud-Est du village, en direction de Saint-Symphorien, le domaine de la Neylière attire très vite l’attention. On devrait écrire et prononcer la « Néelière, car ce lieu-dit doit son nom à la famille Néel, implantée en cet endroit dès le XIVème siècle.
Au milieu du XVIème siècle c’était un véritable petit château appartenant à une famille noble, les Sauzion. Par alliance, il devient ensuite propriété de Malyvert. Le domaine fut ensuite vendu par cette famille à un groupe ecclésiastique, parmi lesquels Jean-Claude Colin.
Dès lors, à la suite d’importants travaux, les bâtiments perdirent vite toute allure châtelaine pour devenir selon les nouveaux propriétaires « une trappe mitigée réservée aux hommes en quête de solitude et de prière ». C’est là que vont être écrites par Jean-Claude Colin les Constitutions de la Société de Marie qui deviendront les règles des Maristes après leur approbation par le Saint-Siège en 1873. Le Père Colin, reconnu comme le fondateur des Maristes, mourut à la Neylière en 1875.
Le château de Pluvy
A quelques centaines de mètres seulement de la Neylière se trouve le château de Pluvy, le plus au Sud du territoire communal, sur les limites de Saint-Symphorien.
En arrivant devant les grilles de la cour d’honneur, au bout d’une allée de marronniers, la première impression visuelle est celle d’un contraste architectural peu commun. Le corps du bâtiment constituant l’aile gauche du château semble totalement étranger à ceux qui forment son centre et son aile droite. On dirait une belle maison de campagne fraîchement restaurée, se trouvant par hasard mitoyenne d’une vieille maison seigneuriale, avec donjon à mâchicoulis et tour carrée. Ces bâtiments abritent aujourd’hui divers organismes intercommunaux.
Le château de Saconay
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Depuis le XIVème siècle, les Chanoines du Chapitre de Saint Jean, comtes de Lyon, étaient devenus les principaux seigneurs de Saint Symphorien le Chastel et de ses environs. Ils avaient en permanence, dans cet important mandement, un de leurs représentants chargé de faire respecter leur administration et leur justice.
Maison forte acquise au milieu du 16e siècle parla famille Saconay. L’édificeconnaît plusieurs campagnes de travaux. Dans la seconde moitié du 16e siècle, la maison est agrandie et transformée en maison de plaisance, tout en renforçant les défenses militaires.
Le 18e siècle apporte des modifications intérieures (distribution, décor, peinture, nouvelle chapelle).La grande et belle grille du château, en fer forgé, avec ses piedroits en pierres moulurées, date de l’époque de Louis XV.
Depuis 1944, il est la propriété dela famille De Brosse.
On peut accéder au château par deux allées, celle qui part du hameau de Chavannes, et celle de Malempin plantée d’arbres d’essence diverses. Entre ces deux allées, sur le chemin qui longe le mur de la propriété on observe un puits muni d’un toit conique surmonté d’une croix, qui nous rappelle combien l’eau était un facteur d’installation, bien souvent associée àla religion. Plusbas, le même chemin sert de talus à l’étang de Saconay et retient les eaux du ruisseau Manipan, petit affluent de la Coise.
La zone de loisirs d’Hurongues
Créée à l’initiative des syndicats intercommunaux des cantons de Chazelles sur Lyon et Saint Symphorien, elle est implantée sur le territoire de Pomeys, au lieu-dit Hurongues, qui tient son nom du cours d’eau qui le traverse.
Un camping doté de quatre étoiles utilise à bon escient sur un versant fort bien exposé, les surfaces d’une pinède qui lui assure à la fois calme et tranquillité.
Au flanc du coteau, une piscine été-hiver, entièrement découvrable offre 250m² de bassin, un solarium et des surfaces de jeux aménagées.
Plus bas encore, de chaque côté du chemin d’accès, les aires de pique-nique et six court de tennis complètent un ensemble très attractif pour tous les âges, jouissant d’un environnement naturel.
Un plan d’eau de2,5 hectaresajoute encore à l’agrément de ce complexe de loisirs.
Le Crêt
Situé au sommet de la colline surplombant la route reliant Pomeys à Grezieu le Marché, le Crêt offre un panorama exclusif sur toutes les collines environnantes. On y trouve une table d’orientation qui permet de se repérer dans le paysage et d’apprécier la vue à sa juste valeur.